Après quelques mois de pratique, je me suis progressivement équipé de quelques ustensiles qui me sont devenus indispensables pour la fabrication du pain. Je les ai découverts au fil des discussions, des lectures et de l’étude de vidéos pédagogiques. Le premier outil était un coupe-chou, que j’utilise pour lamer mes pains avant la cuisson, puis les bannetons, pour améliorer la tenue pendant la pousse. En voici quelques autres.
Coupe-pâte
L’outil qui m’est aujourd’hui le plus indispensable, c’est le coupe-pâte. Il s’agit d’un outil en métal qui ressemble à une spatule. Comme son nom l’indique, cet outil permet de couper la pâte quand on prépare plusieurs pâtons. Mais encore plus utile, il permet en un court geste de décoller de la table un pâton un peu attaché à la table puis de le soulever pour le manipuler sans trop le toucher.
Il en existe différents types, on peut ainsi choisir une lame souple ou une lame rigide, une forme droite ou courbe. J’ai choisi une lame rigide et forme droite, et j’en suis extrêmement content.
Cornes
Les cornes sont des spatules sans manche en plastique, très fines, aux formes arrondies, qui s’utilisent pour décoller la pâte qui pourrait rester collée dans un récipient. Je m’en sers pendant le pétrissage si un peu de pâte reste sur le bord du saladier, mais aussi avant le boulage quand il s’agit de sortir le pâton du saladier.
J’ai acheté un ensemble de quelques cornes, plus ou moins arrondies, plus ou moins grandes. Au quotidien, j’utilise principalement ces deux-là, car mes récipients sont petits, et l’idéal est alors d’avoir des petites courbures.
Pelle à farine
J’utilise plusieurs pelles à farine, soit pour remplir de farines les bocaux depuis les sacs de 5kg, soit pendant la préparation, pour prendre plus ou moins de farine. C’est bien plus pratique qu’une cuillère, et on choisi la taille suivant les usages.
Brosse à farine
Une brosse à farine est aussi un outil extrêmement pratique. Je m’en sers en particulier pour retirer la farine qui recouvre un pâton avant de le bouler, avant chaque repli, pour éviter que de la farine se retrouve au milieu du pain, et empêche la structure de bien se tenir.
Je m’en sers aussi pour nettoyer mon plan de travail après avoir fini de façonner, afin d’enlever la farine. Je la passe dans le tamis pour séparer farine humidifiée et farine sèche. Le coupe-pâte permet ensuite de racler très efficacement la table.
Tamis
Quand on regarde des vidéos sur la boulangerie, on est tout de suite impressionné par le geste très technique mais qui semble si décontracté de lancé de farine. En quelques mouvements bien maîtrisés, le boulanger farine son plan de travail, son banneton, ou son pain avant lamage. Si on est un peu maladroit et que les lancers ne font que de petites traînées de farine, le tamis est une bonne alternative : on met un peu de farine dedans, et on secoue au dessus de la surface à fariner.
C’est peut-être l’outil le moins indispensable, mais je trouve cela tout de même très pratique.
[…] mon expérience récente, je retiens qu’il peut être agréable de se déplacer avec ses ustensiles, pour garder des gestes habituels. J’ai par exemple beaucoup regretté ma brosse à farine, […]